Synopsis
En avril 2009, Nicolas Sarkozy décide de baisser le taux de tva dans la restauration de 19,6 à 5,5. Cette mesure, d’apparence technique et économique, s’avère être un fait éminemment politique et parfaitement symbolique d’une manière de gouverner : pas de concertation, beaucoup de communication et une soumission totale aux lobbies. A la manœuvre, le président, grand prestidigitateur, fait disparaître trois milliards d’euros par an des caisses de l’état sans qu’aucune réflexion de fond ni débat parlementaire n’aient été produits sur un secteur qui pèse très lourd dans l’économie du pays.